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Ligelbulle
Le 10 janvier 2006, par Frédéric Ducasse, Julie Fosse.

Bientôt une libellule prendra son envol dans le ciel charentais... un projet initialement mené avec le club GSA (Arras, 62), qui promet bien des difficultés techniques dont il faudra triompher !

Projet : minifusée expérimentale,
Propulseur : Cariacou,
Masse : 1,4 kg,
Système de ralentissement : 4 ailes de libellule latérales,
Expérience : mesure du dégagement thermique du propulseur,
Participants : Julie Fosse, Frédéric Ducasse,
Début du projet : août 2005,
Lancement : 3 mai 2008 - Festiciels Atlantique, Saintes (17),
Résultat du vol : balistique.

Les étapes du projet

31 juillet 2005 - Un regard, et puis...
C’est par une bien jolie rencontre que commençait cette journée d’été à La Courtine... Et peut-être parce que l’amour donne des ailes, Julie eût l’envie d’en mettre à une fusée. Pourquoi, en effet, se contenter d’un vulgaire parachute, alors qu’une fusée serait tellement plus élégante si elle atterrissait à la manière d’un insecte ! Rêveurs et un peu fous, nous allions vite déborder d’idées plutôt rocambolesques, passant de la mouche au papillon, puis à la libellule : notre future minifusée était née.

"Ligelbulle", dixit ma petite sœur...
Eh oui, c’est bien Pauline (5 ans), la petite sœur de Julie, qui trouva le nom de notre minifusée, en essayant de prononcer le mot ’libellule’.

Un trait d’union entre Paris et Arras.
Nuit des Etoiles à Arras. D’après quelques croquis de Frédéric, nous avons commencé "sérieusement" à nous intéresser au système d’éjection des ailes de libellule et à l’efficacité d’un tel système de ralentissement, qui dépend grandement de la position du centre de gravité. En effet, après sa culmination, notre fusée doit continuer sa trajectoire balistique à l’horizontale, ralentie par le battement de ses quatre ailes ; avec le déploiement des ailes, le centre de gravité devra donc être déplacé suffisamment haut pour que la fusée ait des allures de libellule plutôt que celles d’un épouvantail qui apprendrait à voler...

Les chamalows, c’est meilleur grillés !
Expérience Chamalow - 2.1 ko
Expérience Chamalow
Premier croquis de l’expérience : la brochette métallique traverse la plaque de poussée et vient se visser dans une plaque en aluminium, elle-même posée contre le propulseur.
 
Que d’énergie gaspillée, se dit-on quand on pense à l’importante chaleur que dissipe le Cariacou lors de sa propulsion. Il convient à des clubs, soucieux de l’environnement et du recyclage dans la production énergétique, de donner l’exemple. C’est pourquoi nous avons décidé d’ajouter une expérience à notre projet. D’une part, pour réutiliser cet excédent de chaleur que génère le Cariacou, véritable grille-pain express. D’autre part et surtout, pour répondre à la question que se posent les campeurs du monde entier qui terminent leurs soirées d’été autour d’un feu de bois : à quelle température fond le chamalow sur sa pique à brochette ?
Notre expérience se composera donc d’une brochette métallique, piquée de quelques chamalows, et reliée au propulseur par un plaque conductrice en aluminium. Entre chaque chamalow, viendront s’intercaler des capteurs de température, qui, couplés à un émetteur Kiwi, indiqueront par télémesure la progression de l’échauffement et de sa dissipation le long de la brochette. Après récupération de la fusée, nous pourrons alors établir un rapprochement entre l’état des différents chamalows et la température à laquelle ils auront été portés.

La suite de l’histoire très bientôt...

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